Le Comité de la santé de la Chambre des communes du Canada exige la reconstitution du Groupe de travail canadien sur les soins de santé préventifs et demande un meilleur dépistage du cancer du sein 

Le Comité permanent de la santé de la Chambre des communes (HESA) ouvre la voie à l'amélioration de la santé des femmes au Canada et demande la reconstitution d'un groupe de travail canadien sur les soins de santé préventifs afin de s'assurer que l'organisation a.. :

  • une structure de gouvernance et de responsabilité appropriée ;
  • une transparence totale et appropriée ;
  • le contrôle de l'éthique ;
  • le leadership d'experts en matière de contenu avec l'aide de méthodologistes ; et
  • le respect de la liberté académique.

Qu'est-ce que le Groupe de travail canadien sur les soins de santé préventifs ?

Le Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs est un organisme indépendant créé par l'Agence de santé publique du Canada. Il est chargé d'établir des lignes directrices pour les pratiques cliniques suivies par les médecins dans tout le pays, ainsi que des pratiques de dépistage pour des maladies telles que le cancer du sein, le cancer du col de l'utérus et le cancer de la prostate. 

Ces dernières années, la task force a été critiquée pour sa position très conservatrice en matière de dépistage. Plus particulièrement, en mai de cette année, après avoir révisé les lignes directrices relatives au dépistage du cancer du sein, la task force a fait la sourde oreille aux demandes de changement émanant d'experts médicaux et de survivantes du cancer du sein, pour s'en tenir à son affirmation selon laquelle le dépistage du cancer du sein doit commencer à l'âge de 50 ans et s'achever à l'âge de 74 ans. Cette décision va à l'encontre de la tendance à commencer le dépistage plus tôt. De nombreuses provinces canadiennes et le groupe de travail américain sur les services de prévention (Preventative Services Task Force) ont désormais décidé de commencer le dépistage chez les femmes à l'âge de 40 ans. À la suite de cette décision, le ministre canadien de la santé, Mark Holland, a demandé un examen externe du groupe de travail. Le rapport publié cette semaine par HESA présente les conclusions de cet examen externe. 

Recommandations du comité permanent de la Chambre des communes

Outre la recommandation de reconstituer la task force, le rapport de la HESA préconise également ce qui suit : 

  • un examen de la task force par un expert externe ; 
  • un meilleur suivi des résultats des lignes directrices ; 
  • une plus grande réactivité pour garantir une évolution rapide des lignes directrices afin de rester en phase avec la science moderne ; 
  • la création de programmes à haut risque ; 
  • la collecte de données plus granulaires concernant les facteurs ethniques et raciaux, la densité mammaire, le mode de détection du cancer du sein, le stade, les caractéristiques de la maladie et les récidives ; 
  • la création de campagnes de sensibilisation du public aux avantages du dépistage du cancer du sein et l'amélioration des connaissances des jeunes, des autochtones et des communautés racialisées en matière de santé du sein ; 
  • un investissement fédéral plus important dans la recherche sur le cancer du sein ; 
  • le financement des provinces et des agences de santé pour étendre et améliorer l'accès au dépistage du cancer du sein
  • un investissement plus important dans les ressources de santé. 

Le chemin qui mène au rapport HESA de cette semaine a duré plus de dix ans, grâce aux efforts inlassables de Jennie Dale, directrice exécutive de Dense Breasts Canada. Jennie a rallié des médecins et des chercheurs canadiens tels que les docteurs Sheila Appavoo, Paula Gordon, Jean Seeley et Anna Wilkenson, des experts en santé tels que Martin Yaffe, et des survivantes telles que Shira Faber, Annie Slight, Natalie Kwandras et Jennie Bjorgford à sa mission, qui est d'apporter des changements au Groupe de travail canadien sur les soins de santé préventifs et d'améliorer l'accès au dépistage du cancer du sein et à l'information sur la santé du sein pour les Canadiennes. 

Depuis que nous avons rencontré Jennie il y a plus de deux ans, nous nous sommes parlées chaque semaine, parfois plusieurs fois par semaine, et nous avons travaillé ensemble avec la photographe primée Hilary Gauld sur nos essais photographiques I WANT YOU TO KNOW et NOT TOO YOUNG. Je suis certaine, et j'ai des preuves textuelles de 2 heures du matin pour le prouver, que Jennie ne dort pas. Je suis incroyablement fière de connaître cette femme et de célébrer avec elle aujourd'hui. 

Elle dira humblement que c'était un travail d'équipe. Cependant, je tiens à ce que vous sachiez tous que les femmes canadiennes lui doivent beaucoup - y compris nos vies. Vous pouvez lire l'intégralité du rapport HESA de la Chambre des communes ici.

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Ellyn Winters Robinson

Ellyn Winters-Robinson est une survivante du cancer du sein, une entrepreneuse, une auteure, une conférencière très demandée, une défenseuse de la santé des femmes, une communicatrice professionnelle et une rebelle de la santé reconnue dans le monde entier. Le best-seller d'Ellyn, "Flat Please Hold the Shame", est un guide d'accompagnement pour les femmes qui sont confrontées au cancer du sein. Elle est également co-créatrice de AskEllyn.ai, le premier compagnon conversationnel d'IA au monde pour les personnes qui vivent l'expérience du cancer du sein. En collaboration avec Dense Breasts Canada et la photographe primée Hilary Gauld, Ellyn a également coproduit I WANT YOU TO KNOW, un célèbre essai photographique montrant les divers visages et histoires de 31 personnes qui vivent l'expérience du cancer du sein. L'histoire d'Ellyn et le site AskEllyn.ai ont été présentés dans People Magazine, Chatelaine Magazine, le Globe and Mail, CTV National News and Your Morning, et Fast Company.

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